Avec ce gilet (modèle L de « Jolies tenues pour fillettes coquettes, éditions de Saxe) il ressemble à Lucky Luke. Et vu le ton qu’il (4 ans) emploie pour dire cela, on comprend que c’est vraiment positif de ressembler à Lucky Luke. Voila pourquoi mon petit fils, par ailleurs fan de chemises aime ce gilet que je lui ai déjà interprété en plusieurs versions : version sage et marine, version autocar scolaire. J’ai testé aussi une autre forme que j’adore (modèle E de « Boys and girls »), un gilet de fermier, mais j’ai eu moins de succès.
Je refais donc le gilet à Lucky Luke, avec doublure assortie à la dernière chemise que j’ai cousue pour petit homme élégant. Ça ne l’empêchera pas d’être porté, s’il le veut, aussi sur la chemise blanche que je viens de finir aussi.
J’avais fait des provisions (aie disent mes placards, encore des tissus !) de ce velours qui a été vendu à une époque dans les Toto. Il était décliné dans une palette de couleurs vives qui m’ont fait craquer et que j’ai déjà commencé à utiliser en vert, en jaune, en rose.
J’ai doublé avec mon morceau de lin acheté aux puces des couturières.
L’unique difficulté du gilet, c’est la poche. Et encore, ce serait bien dommage de s’en priver. Je vous montre comme c’est simple. Je ne peux pas faire un tuto parce que ce patron appartient aux auteurs du livre. Mon but c’est de vous encourager à ne pas laisser tomber les poches pour faire un gilet plus facile. Ce serait dommage.
Tout d’abord, on trace sur l’envers la forme de la poche. Moi je la trace sur un morceau de vliseline thermocollante qui va rendre le travail très facile.
Ensuite on ouvre aux ciseaux par le milieu pour avoir quatre bords à plier. Un petit coup de fer à l’endroit puis je recolle mes bordures pliées. Ainsi elles ne bougent plus quand je vais piquer. J’aime bien me simplifier la vie.
Marquer les deux plis du patron sur la poche avec le fer. On pose cette poche avec un pli sur l’espace coupé.
Première surpiqure sur le bas de la poche. Et voila.
Retourner le travail, plier le deuxième pli de la poche.
On revient sur le devant et hop on fait la surpiqure des trois côtés restants.
Voilà ce que ça donne.
C’est presque fini.
Maintenant on coud les côtés de la poche sur l’envers (sans prendre le gilet !).
Fini ! Voilà de quoi frimer en faisant croire que l’on sait faire des choses très pointues en couture !
C’est plus simple, je trouve que la martingale du dos. Martingale que je ne fais plus parce que « ça fait mal au dos sur les chaises à l’école ». C’est vrai, ça doit être inconfortable…Je suis d’accord.
Les boutons aussi proviennent de chez Toto. Décidemment !
_____________________________________
Pour la visite guidée d’aujourd’hui, je vous propose les réalisations que j’ai faites dans le velours de Toto dont je viens de parler et les différents gilets de mon petit prince élégant.
| | |
![]() | | |