Ce defi13 de juillet m’inspirait trop et pas assez à la fois. C’est vrai que je suis très couture/étoffes et que j’ai du mal à incorporer des plantes, du sable, des galets. J’attends avec impatience les idées des autres.
Cette fois, je travaille pour moi. Comme j’aime les vêtements à la fois originaux et confortables, j’ai choisi cette combi dont j’avais envie depuis longtemps. Il y a un mois à peu près, RASCOL offrait un patron VOGUE pour deux achetés, et là, j’ai craqué.
J’ai utilisé un coton noir à petits pois noirs (et oui) et des restes d’un tissu très « haché » (mon « tissu des mers fâchées ») qui m’évoque les mers que j’aime, les mers du Pas de Calais, de nord Bretagne et d’Irlande. Il me rappelle des traversées hasardeuses vers les Scilly ou vers Guernesey. L’orage qui arrive. Bref, j’adore.
Je m’étais dit que si je ne finissais pas à temps, je vous montrerai pour le défi le top très facile, qui parle des mers des jours d’été ou la panoplie maritime du poupon.
Le travail s’est révélé long : 7 à 8 pièces différentes à couper en plusieurs exemplaires. 
Mais il n’y a pas d’obstacles insurmontables. 
Quand on a fait le haut que ça prend forme et semble presque terminé, et bien pas du tout ! on est tout juste au milieu du travail.
Comme toujours VOGUE apporte son lot d’astuces de couture. Ici par exemple, on fait passer le dos entre l’empiècement du devant et sa parmenture. Rigolo, on a l’impression de faire sortir la combi de son œuf, comme si elle muait. L’intérêt : des coutures impeccables.
Comme souvent, j’ai des petits soucis avec Vogue : toujours très grand, toujours très long. Le pantacourt s’est transformé en panta-presque-long sans que ce soit très grave. 
Trop large, c’est plus ennuyeux, particulièrement sous les bras où l’emmanchure est très/trop ouverte. J’ai fait une pince, et je mets un T shirt quand je la porte au travail, c’est plus facile. En vacances, ça passera plus facilement.
Oserai-je le porter ??? C’est la question que je n’ai cessé de poser en cousant surtout après la pose des grandes poches.
J'ai testée ma combi noire un vendredi de Comité de Pilotage. 2H de train, trois heures de COPIL, deux heures de train. L’impression est très confortable, alors on n’y pense plus et on doit sembler à l’aise. C’est peut-être à cause de cela, je n’ai perçu aucun regard chelou, qui me détaillerait de haut en bas.
Une collègue trouve l’emplacement des boutons un peu osé (merci les copines, ça m’a mise à l’aise, pas de doute), « pourquoi si bas ? Pourquoi derrière ? »
Quatre inconnu(e)s sont venus bavarder avec moi dans le train et plein d’autres m’ont demandé de l’aide. Que dois-je en conclure ??? Je ne devais pas faire peur, sans doute. Mais est-ce l’été ou ma tenue qui rendait les contacts plus facile ? Je vous laisse juge.
Je l’ai reportée au boulot : no pb.
Par contre, il est impératif d’éviter les toilettes des trains, bien trop étroits pour que l’on puisse se tortiller suffisamment pour se déboutonner dans le dos !
Il est vrai que Vogue avait conseillé les pressions. J’ai préféré les boutons, 
je connais le coup des enfants qui viennent s’accrocher à vous et tirent sur le vêtement. On se fait prendre une fois, pas deux. Hé hé hé ….
J’ai ramassé tous les boutons plats qui se trouvaient dans mon bocal « mer » (tous mes boutons verts, gris et bleus récoltés ici et là). Ça explique les différences de couleur, mais placés à l’envers, ils ont l’air d’avoir la même forme.
Pourquoi plats ? Parce que j’ai le souvenir d’une robe d’enfant que ma mère me faisait porter, très jolie, avec des gros boutons ronds et rouges dans le dos. Quel enfer, sur les chaises, dans la voiture etc…………..
Conclusion :
- Un beau vêtement très original (que je porte avec un T shirt à manches ballons sur les photos en "live"), qui nécessite un grand métrage (3m de noir + environ 1m de restes de vert et bleu)
- On perd tout dans ces quadruples poches (il y a une poche noire à l’intérieur de la verte), et soudain on s’assied sur ce qui est tombé dans la grande, un lego, un hérisson etc… No comment.
- seul défaut : le repassage : pas simple !
J’ai très envie de réutiliser le patron pour en faire une robe. Why not ?
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qq jours + tard:
Juste une remarque faite par un collègue qui (apparemment) suit ce blog
"Ah bon, ta salopette, elle représente les bords de mer? C'est de marée noire que tu parles alors? non?"
J'insiste sur le fait qu'il est informaticien, le pôv' n'est donc pas tout-à-fait responsable de son humour déplorable!
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