Pour photographier ma nouvelle collection, j'ai bénéficié du soutien du célèbre mannequin de l'agence IKEA, si célèbre mannequin qu'il n'est plus utile de rappeler son nom, bien entendu.
Elle s'est installée à sa fenêtre et a bien voulu poser. Nous l'en remercions vivement.
Cette collection printanière (les lapins de pâques ouvrent la marche) comporte huit modèles inédits. L’ensemble devait former le cadeau d’une jeune maman.
Nos lecteurs apprendront sans surprise peut-être que dans sa grande sagesse le comité de sélection en a éliminé un, lorsqu’il a su que le bébé en question allait être un garçon.
Par trop féminin le petit nœud de (faux) liberty (sur vrai madras) ? Et ses boutons assortis?
C’est évidemment assez grave comme problème. Mieux vaut ne pas prendre de risque avec l’identité du jeune enfant !
D’un autre côté, la HALD ne risque-t-elle pas de s’emparer du problème ?
En voici une photo entière, qui vous permettra de prendre position si vous le désirez. N'hésitez pas à ajouter un commentaire à ce sujet en fin de page.
A l’époque où les hommes peuvent enfin être infirmiers et chefs d’état, n’ont-ils pas acquis le droit de porter un petit nœud ? D’autant que si le nœud était cousu sous le menton, il s'appellerait papillon, et les hommes du début du 20ème le trouveraient très seyant.
Tiens, c’est une idée, cela. Voilà comment vient l’imagination quand on ne veut pas fabriquer deux fois le même objet.
Je reviens au chiffre 7.
Pourquoi 7, vous ne suivez pas ! Il y avait huit bavoirs, on en enlève un. Il en reste… ? Voilà. L’explication est toute trouvée : un bavoir par jour de la semaine.
L’un d’entre eux est plus salissant et moins pratique : blanc avec des petits plis dits « religieuse ».
Tellement « bébé » de carte postale ! (et tellement pub pour le linge + blanc que blanc!)
Le graphisme est fortement présent. En rouge, du madras (souvenir d’un voyage) et du wax (dans tous les « Toto » de France) avec un biais qui vient comme toujours de mon marché de province, et l’autre (les bulles) trouvé chez « Petit Pan ».
Des petits martiens verts (traditions !!!!)
qui entourent un wax (encore) à grosses bulles de Tissushop.
Et une chute de tissu de provenance incertaine (sinon de mon sac à « restes de tissus »).
Je n’ai pas pu résister à offrir mes faisans préférés (presque les derniers de mon poulailler/grenier).
J’ai bien entendu réinterprété mes poissons mascottes.
Dans un documentaire animalier passionnant ( Comment l'esprit (de la pêche) vient aux chats jaunes ) on observera grâce à la patience de nos photographes comment ils (les poissons!) peuvent être en voie de disparition.
Pour apprendre à coudre des applications (animaux ou autre) sur tissu, c'est ici.
Et un défilé final. Que demande le peuple ?
Voulez-vous voir encore d'autres de mes bavoirs?
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