De quoi est-ce que je parle ???
Je pale de faire cela.
Ou toute autre forme que l'on trouve sympa, sur un un support tissu.
J’ai trouvé aux archives de quoi donner des complexes à toute couturière. Surtout si l’on pense que ce type de travail était fait avec des machines beaucoup moins conciliantes que celles que nous avons aujourd’hui.
je ne résiste pas au plaisir d'ajouter encore deux photos, juste pour la vintage attitude.
(ce livret s'appelle "La broderie à la machine", il a été édité visiblement par Thiriez et Cartier-Bresson (qui étaient, je crois, des fabricants de fil), mais il n'y a aucune indication de date, d'auteur etc....... encore moins d'ISBN).
Aujourd’hui, l'attitude ce serait plutôt ce genre, laisser du tissu déborder, lui permettre de s’effilocher tranquillement, travailler même pour qu’il se déchire comme sur les T shirts ou les sweet. Pardon, les TOPS.
Moi, ce que je sais faire, c’est ça,
Donc, hop, on y va !
C’est pas mal de dessiner sa forme sur du papier. De lui prévoir des pattes et des oreilles, ou des roues, des ailes…..
On reporte ensuite son petit patron sur le tissu, sur l’endroit du tissu !
Donc, ne pas appuyer trop fort pour que le trait parte au lavage ou disparaisse sous le fil. Et EVITER les crayons de couleur (qui ont parfois tendance à couler partout dans la machine à laver).
Quelques exemple de la forme tracée sur tissu:
On constate que déjà à cette étape, j’ai collé les « bottes » du chat de droite.
Ne surtout pas couper le long des traits. On fait des simulations des différentes pièces; c’est le moment de changer d’avis.
On prépare ou on fixe tous les petits détails retenus.
Puis, on fixe avec des épingles ces pièces dessinées, sur le tissu à décorer.
Sur ce denier chat jaune (à droite; à queue de marsupilami) j'ai introduit une petite variante: pour que les pieds puisent bouger et .. jouer au foot, je les ai bordés à la machine et découpés avant de fixer le reste du corps. Une fois n'est pas coutume. Ca complique un peu, à réserver au moment où l'on se sent à l'aise.
C’est maintenant que l’on commence à utiliser la machine à coudre. On programme le point de bourdon. C’est le point zigzag tout simplement (le petit dessin en VVVVVVVVVVV) que l’on rétrécit. Plus on le rétrécit (longueur du point) et l’élargit, plus on obtient un bourdon.
Pour commencer, pas besoin de quelque chose de très large, au contraire. Mais quelque chose de serré, c’est bien. Tout va dépendre du tissu utilisé.(Donc des petits "vVVVVVV", presque fermés)
On suit les traits. La difficulté, c’est de tourner parfois. Ne pas hésiter à lever le pied de la machine, pour faire tourner le tissu dans les « virages serrés ».
Etape de grand bonheur : on peut enfin découper autour de la forme, le long de la couture. Attention de ne pas découper le tissu de fond, ou les « accessoires » telles que les oreilles !!!!
Vérifier que les pieds, et tous les détails fonctionnent:
Voilà ce que cela donne sur l'envers (ici la queue est si étroite que j'ai dû ajouter un tissu sous le décor. Sinon, en brodant, ça disparaissait sous le pied de la machine. Petite astuce).
On a le choix : on repasse un bourdon plus gros et plus serré sur le contour (sur le premier bourdon qui a permis de couper), ou pas. Comme on aime ses finitions.
De même que l'on a choisi un fil assorti ou opposé.
Broder main ou machine (ou peindre) les yeux, moustaches etc... Attacher le poisson-ballon-de-foot sur un pied. Repasser. C'est fini.
A partir de ce principe, il existe des variantes. je reviens vous en parler peuà peu. N'hésitez pas à donner des exemples.
Une variante que j'utilise souvent: suivre les contours d'une fleur, d'un coeur, ou d'un motif du tissu. Puis les attacher par quelques points centraux (en les froissant même), par la queue du poisson etc.... pour qu'ils soient mobiles. Du coup, sont-ce Zencore des "applications de tissu"? je ne sais, et on s'en fiche.
Comme pour plaquer un tissu sur un autre, on trace les contours avant d'avoir coupé le tissu. On coupe autour du premier bourdon. Si on aime, on repasse un bourdon bien lisse apres avoir coupé l'excédent (ce n'est pas très facile).
Pour les tissus fins, doubler en cousant le premier dessin. Idem pour les tissus non réversibles.
NOTE : les tissus dits "africains" (comme mes poissons) sont
géniaux: ils sont réversibles et un peu apprétés (plus lisses et rigides avant lavage).
C'est exactement le même principe pour les parties mobiles des personnages ou des objets (roues, oreilles) que j'installe avant et en partie sous les pièces principales).
Voilà, amusez-vous bien!
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Pour des motifs plus complexes, j'ai placé un autre atelier ici. On y parle de motifs composés de plusieurs formes et tissus.
Voulez-vous visiter quelques uns de mes travaux en application?
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