C’est la faute à Toto

J’entre chez TOTO pour trois boutons, et paf, je tombe sur un arrivage de velours. Irrésistible !

Je m’étais bien juré pourtant de ne plus acheter de tissu avant d’avoir attaqué la moitié de mon stock.

Mais j’ai chuté, c’est terrible l’addiction aux tissus.

A la vue des velours, m’est venue une ENVIE de robe de petite fille pour petite dernière (sans me poser la question de savoir si elle en a besoin : une jeune fille de presque 2 ans qui va tous les jours à la crèche à besoin d’une garde robe remplie pour faire face à toutes sortes de situations n’est-ce pas ?). Des pétillements dans les doigts, l’attraction de la machine à coudre (pire que l’attraction terrestre) des fourmillements du cerveau (les 2 hémisphères à la fois, juré).

Le tout alors qu’il restait encore 1,5 jours de week-end, que j’avais dédiés à la lecture au soleil. Tant pis, me dis-je, ce sera couture au soleil.

Ce que j’aime dans le velours sur les enfants c’est que c’est pile à la bonne température pour les crèches et les maternelles. Et puis cela tolère de ne pas être repassé à chaque lavage (pragmatiques sont les paresseuses, je vous dis)

Le velours brodé a été utilisé dans un vieux modèle Burda, qui habille sa seconde génération et que j’ai déjà interprété ici. Initialement un tablier que je fais en tunique. Impeccable ce patron.

Juste un défaut : le lien brodé fond sous le fer !!!

Et un velours vert cigale (moitié menthe, moitié tilleul, et encore moitié anis). Avec des chutes de wax que j’utilise par ci par là. J’avais acheté les 6 yards pour en tapisser un plafond, mais oui, plus exactement pour couvrir le dessous du plancher d’une mezzanine vieille et construite avec des bois non traités. D’où poussière, d’où solution à trouver avant d’y faire jouer les enfants. D’où wax agrafé entre les poutres (et c’est chouette mais je n’ai pas de photo).

Celles qui connaissent un peu mon blog savent que j'utilise souvent des wax. Ce qu'elles (et les autres) ne savent peut-être pas, c'est que j'ai fait un blog collectif pour toutes celles qui utilisent des tissus africains. c'est encore tout petit, tout neuf, il faut donc être tolérant, et c'est là. Vous y êtes tous bienvenu(e)s!

Vous voyez ici un de mes derniers éléphants (plus aucun n’est entier alors il faut s’adapter, choisir les pieds sans corps, ou un corps sans pattes antérieures).

Quelques rubans du marché, des tas de bidules à assortir au vert, et surtout, surout, surtout le patron Albertine de Citronille.

Résultat : une robe toute décorée comme un arbre de Noël. C’est de saison !

Mon premier Citronille = super bien, simplissime mais bien pensé. Il resservira souvent. A classer dans les patrons passant de générations en générations.

Sauf que je trouve tout cela très grand. Encore quelques jours de patience avant les essais….. d’abord direction la poste, comme d’habitude. Mais sans angoisse, là je suis contente de ce que j’ai fait.