Qui, en décembre se mariera.......

 

Qui en décembre se mariera,

Les enfants d’honneur, de lainage habillera.

Toute contente, la Mamik : elle vient de forger de toute pièce un dicton.

On peut continuer :

……….….. habillera

Et ça resservira, ah ah ah.

Bon, à la fois, ça ne se passe pas au pôle nord ! Ni dans la rue ou dans les champs (dommage d’ailleurs !)

Et puis il fait si beau cet automne –du moins chez moi- que j’ai du mal à envisager fourrures et polaires.

Ce sera donc un gilet de fermier (modèle e du livre boys and girls) sur une chemise de grand père que j’aime beaucoup parce qu’elle n’a pas de plastron (qui m’énervent) mais un double pli devant (que j’apprécie beaucoup). C’est un modèle 100 idées, mais oui. Incroyable pour quelque chose d’aussi sage, n’est-ce pas. Sauf que 100 ID en a proposé beaucoup des chemises de grand père. Je vous place un petit florilège.

Le modèle que j’ai choisi date de septembre 79 (1979, le siècle dernier), est signé Françoise Richer.

Il est proposé en taille 4 ans.

Le gilet, je l’ai exécuté en taille 110.

Il y a si longtemps que j’avais envie de le faire. A force de voir d’autres bloggeuses le décliner sans fin sur japan addict, je le trouve superbe.

 

Et la petite demoiselle (d’honneur) ? Aucune robe longue trainant par terre et empêchant de jouer. Ce sera aussi un modèle que j’ai connu grâce aux boggo-couseuses que je visite régulièrement, sans laisser de trace (tiens ne faites pas pareil : n’hésitez pas à laisser des commentaires).

On la porte sur un pull et un jean. J'adore ce genre masculin/féminin qui bouscule les codes ennuyeux.

   C'est un patron "c'est dimanche", la robe tablier Charleston.

Ah oui, les autres patrons patrons. Celui de la chemise, et bien, tout dépend de l’art de la transcripteuse parce qu'il est représenté avec des carreaux censés faire 10cm, ce qui, vous en conviendrez manque de précision pour une taille 4 ans ! Sinon, les manches y sont courtes. Bon il suffit de les allonger. Enfin je fais bien la fière, il m’est bien arrivé de rater des manches!

Le gilet : patron parfait ! Simplement. Rien à en dire. On peut s’y fier les yeux fermés. L’unique difficulté consiste à faire une fente  de côté qui soit esthétique, ce qui n’est pas simple sur une si grande taille d’ouverture.

 

Et les tissus ? Et bien les petites voitures, c’est un tissu Mickael Miller, « rate race » lis-je sur la lisière du tissu. RATE race ??????? GASP, moi, j’avais vu des souris. C’est plus mignon ! (enfin, je dis ça, mais quand j’utilise mes 100ID parfumés grenier option poussière/souris…). C’est vraiment agréable un tissu d’aussi bonne qualité, on peut même se fier aux moyeux des roues pour garder le droit fil. Vous en connaissez beaucoup, vous, des tissus imprimés en suivant absolument le droit fil ? L’usage du biais aussi est facilité par la qualité. L’usage du biais dites-vous ? Oui, pour faire les poignets, pour border l’aisance entre les deux extrémités du poignet. J’ai suivi cette méthode toute simple(que j'explique ici) de ne pas faire de fente, mais de poser un biais sur une partie du tissu de la manche.

 

Le lainage violine/bordeau ? Comme toujours, c’est un coupon acheté en soldes. Je n’en connais donc pas l’origine et il est peu probable de le retrouver même en allant chiner du côté du marché Saint Pierre à Paris (ce que je ne manque pas de faire lors de mes passages là-bas).

Doublure = des restes un peu trop fragiles pour faire une robe.

Bouton : marché local.

 

Des photos. Un peu de patience ! N’oubliez pas que je suis une e-couturière et que mes vêtements doivent d’abord prendre le train ou l’avion. Puis arriver jusqu’au logis des enfants (sans passer par la cheminée, même si cela devient d'actualité pour quelques semaines), être essayés, être photographiés par les parents, puis revenir par les petits trucs négatifs et positifs. Les deux derniers items étant souvent les plus athlétiques à obtenir (et pourtant parfois la poste met beaucoup de bonne volonté à gagner le concours de la lenteur et de l’improbabilité).