Sacs et chapeaux, c'est le thème du défi13 de juillet, et ça pourrait donner l’idée de se mettre ceci sur la tête pour se faire un drôle de chapeau.
Comme vous voulez, enfin moi je l’avais vu comme un sac pour une fan de sac de mes amies, une de ces femmes qui voit dans leur sac beaucoup plus qu’un objet utile.
Et aussi pour participer au défi avec le blog collectif "with wax" (puisque j'utilise un tissu africain à l'intérieur du sac). Le sac qui représentera ce blog ci sera bientôt ici, pour les curieuses.......
Celui-ci a été fait selon le patron de « Avantage » (tuto ici), il s’agit du sac origami. En fait, sa réalisation tient beaucoup plus du traçage, découpage, collage et pliage que réellement de la couture.
J'ai donc utilisé un wax de Côte d'Ivoire et un ancien rideau gardé de déménagements en déménagements.
On commence par tracer un grand rectangle dans deux tissus différents et qui ne s’effilochent pas trop.
Puis on colle les 4 cotés des deux pièces, envers contre envers. Cela demande une bonne longueur de ruban colle à ourlet (environ 3.5 m). Ce n’est pas du luxe de chercher un peu les points de vente les plus abordables.
Perso avant de coller, j’ai cousu dans le futur intérieur, un râtelier à pochette (plusieurs boucles qui vont permettre d’attacher des pochettes = petit système antivol) et une petite poche à tickets et à cartes.
Ici j’introduis un morceau d’un set de table pour faire du fond du sac quelque chose de souple/rigide. Et pour qu’il reste en place, je l’ai plaqué par des surpiqures. C’est à ce moment qu’il faut coudre les « bretelles » du sac
Maintenant on passe aux quatre zoreilles du sac, qui commencent à lui donner une forme de récipient.
On replie les oreilles en question sur la longueur du sac. J’y ajoute des pompons et un bouton. Mon idée, c’est qu’il va falloir pouvoir le fermer un peu avec une bride brodée.
On surfile le tour du sac. Cela maintient ce que j’appelle les oreilles et bien sûr, il s’agit de se protéger contre l’effilochage (qui n’est pas vraiment d’actualité, la colle à ourlet jouant bien son rôle et rigidifiant un peu les parois).
Maintenant, on passe à la dernière pliure : les quatre coins, encore une fois repliés pour donner la forme finale. J’ai choisi des pressions à placer au marteau.
Et voilà, on photographie avec mon nouvel appareil (l’autre était en phase terminale).
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