Mes irlandais aux coccinelles: comment naissent les traditions familiales.

MISSION : refaire un pull aux coccinelles. Ce pull rouge qui fut tellement aimé et chéri par le grand frère, qu’il est aujourd’hui tout feutré (le pull ! le grand frère va bien, merci).

Et petite sœur arrive à cette taille là… que mettra-t-elle ? Je vous le demande ? ANGOISSES

Alors refaire ce pull aux coccinelles… BEURK. E PIS d'abord, je n’ai plus de cette laine rouge et j’ai HORREUR de re-fabriquer toujours la même chose.

La dessus, tout soudain, le blog des cent-idéalistes entre dans cette histoire, en exposant les pulls aux épis de sept 89 (et oui, nostalgie..).

C’est drôle, ces pulls aux épis je ne les avais pas remarqués du tout quand a paru la revue. C’est quand le blog les a remis à l’honneur que l’envie a commencé tout doucement.

Pourquoi ne pas renouveler le style de mes Irlandais ???? Ainsi se parlait Mamik dans ses soirées prévisions tricots.

C’est vrai, des irlandais, j’en ai fait. 

Je ne saurais même plus dire si j’adore les tricoter ou si je déteste cela.

J’en ai fait un rouge, d’irlandais. Il portait des boutons coccinelles jaunes (ah ah sur le coup j’ai trouvé ça drôle) et du coup j’avais crocheté à toute vitesse des coudes en coccinelles jaunes qui furent la cause, je pense, de son succès auprès de « grand frère ».

J’en avais tricoté un bleu. Ne riez pas : Grand Frère avait alors 2 ans. Petite erreur de calcul. Le pull doit bien être un huit ans !!! Il est encore dans les tiroirs à prendre de la place inutilement à attendre sagement son tour de servir glorieusement (ce qui devrait arriver l’hiver prochain je pense).

J’en avais tricoté un petit rouge, terminé si vite, because naissance, que j’ai oublié de le photographier avant de l’offrir ! Vous n’aurez donc que cette étape. Je confirme une chose : je HAIS tricoter ces boules !

Et aussi j’en avais tricoté deux noirs : un pour moi, un pour mon homme de l’époque. L’époque justement était aux pulls larges, ça se voit. Il était encore beau et ne servait plus depuis si longtemps (je ne veux plus de ces machins hyper larges qui laissent passer tous les courants d’air), que je l’ai détricoté et recyclé dans mon pull aux taches aux taches (encore un pull 100 idées, celui-là).

Je me demandais comment tricoter les grains des épis. Mais non : ils sont brodés ! On tricote les tiges et les torsades, on brode les épis. Du coup ça m’a donné une idée : d’accord pour refaire une coccinelle, mais alors avec sa fleur et son papillon. Histoire de faire complètement bucolique, un peu d’été au cœur de l’hiver.

Il ne sera porté qu’au cœur de l’hiver en effet. C’est un gros pull, qui pèse 500g pour une taille 3 ans. Qui a été tricoté aux aiguilles 6.

Je ne peux pas poster le schéma des broderies puisqu’elles appartiennent à 100 ID mais vous pouvez les trouver ici sur le blog spécialisé.

Et promis je vais me mettre à écrire mes petites leçons de torsades. (Les promesses, on sait ce que ça vaut surtout en période électorale . Pourquoi est-ce que je n’en ferais pas aussi ? )

Tiens pour finir, juste une petite astuce: comment avoir un joli "jersey envers" sur l'endroit du travail ? En tricotant en torse sur l'arrière du travail.

(On tricote le jersey endroit sur l'arrière du travail en prenant le fil qui est à l'arrière de l'aiguille. Vous avez suivi? Le fil "à l'arrière de l'aiguille", c'est celui qu'on ne prend pas d'habitude quand on tricote en point endroit (qu'on soit soit sur l'endroit ou l'envers du travail .)