Est-ce une veste, un pardessus, un kimono, un cache poussière, un manteau, un rien du tout ?????
Je ne sais pas vraiment ce que je me suis fabriqué là.
J’ai pris un modèle de 100 idées. Un de ceux qui paraissent absolument inutilisables aujourd’hui (dans le siècle qui suit celui de leurs conceptions).
Impossible de retrouver le numéro pour vous en fournir les coordonnées comme d’habitude. Je crois que je vais appeler au secours les centidéalistes du blog.
Parmi tous les kimonos donnés dans 100 Idées, celui-ci est particulier parce que il est droit de coupe, son col est un petit col droit (pas de grand col kimono) et il est fermé par un lien (mais je ne me souviens pas si ce lien était dans le modèle).
Exit le tissu trop brillant (il était réalisé en satin). J’ai assemblé un lainage et un java hollandais (en coton donc)
J’ai placé le coton à l’extérieur et le lainage dedans. Mais ce n’est pas évident. Au départ, j’avais plutôt imaginé quelque chose de réversible. Simplement les poches du lainage, je les ai taillées trop coutes. Alors il n’y a plus qu’un seul « dehors » (quoique… on peut discuter l’affaire. On peut bien le retourner et ne pas avoir de poche !).
Deux ou trois petites applications.
On roule les manches et il ne reste qu’à la porter.
Je l’avais taillé et commencé pour une femme de ma famille qui attendait un bébé. Clairement, elle n’aimait pas because « ça cache mon ventre. J’ai déjà bien assez de mal à me faire céder la place dans les transports en commun ». J’ai donc fini pour moi et j’en suis rudement contente !
On ne peut pas faire plus simple je crois. Cela exige juste du soin, comme toujours. C’est le soin et les petits détails qui en font le caractère (comme le soufflet carré sous les manches)
Me voilà avec cette veste. Je fais un peu Godzilla, c’est vrai mais je ne suis pas mannequin d’une part, d’autre part j’ai enfilé un gros pull sous la veste (il fait va…ment froid ce matin ! Il fait froid et mon photographe n'est pas bien réveillé).
Je viens d’avoir deux compliments dans la rue. Hi hi hi hi.
(C’est un bon jour aujourd’hui. Au vide grenier du quartier d'à côté, une femme vendait environ 80 « 100 Idées » et dedans plein de numéros qui me manquaient…. Youpi. Je les ai rapportés en vélo (en équilibre sur le panier!!!). Ils sont chez moi maintenant, dotés d’un inénarrable parfum moisi+souris)
Au cas où cela ne compterait pas comme veste pour le défi de planète couture du mois octobre, voici une autre veste que j’ai cousue il y a quelque temps (hé hé je triche !!!)
Ce tissu me provient d’un ancien voyage en Irlande. J’en étais revenue avec des pulls et des tissus pure laine tissés main. Et depuis, impossible de me décider à couper dedans, d’autant que j’avais pris des métrages un peu justes.
C’était sans compter ce modèle Burda (qui date de juin 2005, j’aime prendre mon temps !) qui me trottait dans la tête depuis longtemps.
La doublure est à petits pois. J’adore.
Le résultat est un peu serré pour moi, mais je porte le blouson ouvert. Je porte toujours mes veste ouvertes, ça ne change donc pas. (Et puis J’ai ka maigrir)
Il comporte des petites difficultés de réalisation surtout pour les coutures en courbe et les fentes dans le dos. J’ai d’ailleurs un peu triché pour le dos. Je vous montre :
Il est surtout long à faire parce qu’il comporte beaucoup de pièces, mais c’est justement parce qu’il est composé de petites pièces que j’ai pu le faire entrer dans un métrage trop court.
Les parmentures sont en soie. Toujours le même problème : pas assez de tissu et pas de soie du même rouge. Et je crois que ça aurait été trop épais pour ma machine et mes compétences.
J’ai bien embêté mes voisins en martelant les pressions. Hé hé encore…
Le lainage bleu, la doublure de la veste rouge et le java proviennent des magasins de coupons du quartier du marché Saint Pierre à Paris (j’allais dire, comme toujours en ce qui me concerne). Impossible d’affirmer que l’on peut les y retrouver, mais quand on a la chance de pouvoir aller là-bas (merci mes déplacements professionnels sur la capitale…) on trouve toujours TROP de coupons.
Le souci c’est de faire un choix.