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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 09:09
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".

Mon premier essai du patron resto de la "Jolie Girafe".

 

Modèle excellent, simple, efficace, conçu pour les minces et les rondes. Tout à fait accessible pour le débutantes et celles qui ont peu de temps.

 

J'aime ces créatrices de patron qui allient simplicité et respect des formes féminines, qui respectent aussi le fait que les couturières modernes aiment aller vite et réussir des vêtements portables sans honte dès les premiers modèles. Avec en plus des petits tutos en ligne pour aider. 

Encore une fois j'ai cousu pour ma fille.

ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".

J'ai choisi un lainage extensible. Un coupon acheté il y a plusieurs années chez les soldeurs de tissus de la rue d'Ores à Paris (autour du marché sait pierre).

Je l'avais acheté sans savoir ce que je pouvais en faire. A cette époque en plus, ma fille, plus mince, n'amait pas ces couleurs foncées. Finalement ça a été un investisement idéal.

 

Vou aurez reconnu un wax pour les détails. Wax que j'ai déjà utilisé à plusieurs reprises.  

ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".

Ce coupon de lainage faisait trois mètres et il m'en reste la moitié. 45 euros à l'époque. Cela fait donc une robe en laine de grande qualité à 22/23 euros si on ne compte pas les morceaux de wax et surtout si on laisse tomber les heures de travail.

Ceci pour celles qui se posent la question de la rentabilité de la couture chez soi.

Dans cet exemple c'est rentable, mais il faut accepter d'acheter à l'avance et de stocker à l'avance des coupons intéressants, c'est un risque.

Il faut aussi accepter de penser que ce travail de coupe et couture est gratuit.

 

 

Cela dit, à mon avis, l'idée serait plutôt de ne pas chercher à être rentable. Un loisir doit-il être rentable?

N'est-ce pas une question typiquement féminine, de femme qui ne se sent pas le droit d'avoir un plaisir "non utile" (à part pour le plaisir que cela lui apporte). Les loisirs de nos hommes sont ils rentables?

Notre raison d'être est-ce d'être rentable? Coudre serait plutôt un peu une lutte contre cette rentabilité omniprésente et imposée.

 

Bref, j'en finis avec la robe: ayant eu peur qu'elle soit trop courte, j'ai ajouté une bande qui ne rétrécit pas le bas, à la place de l'ourlet (2X4cm). 

 

ma première Aristo de la "Jolie Girafe".
ma première Aristo de la "Jolie Girafe".

A refaire clairement. Ma fille m'a demandé d'utiliser le tissu restant pour recoudre la même en un peu plus large. Certains jours la plus petite, d'autres la plus large.

 

Avec l'avantage de l'user deux fois moins parce qu'elle l'adore.

donc là, je considère que c'est une victoire parce que je procure du plaisir. Plus que pour une raison de coût.

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