2 p’tits A1/A2 de LCAF*
(*comprenez : deux versions différentes du modèle A du livre « La couture au féminin » de Jinko Matsumoto !)
Deux modèles pour l’été qui n’oubliera certainement pas d’arriver. Deux modèles pour moi, en vue du temps plus chaud. Ce qui changera un peu (que le temps soit clément Et que je travaille pour moi).
J’ai acheté le livre en voyant, confiante, que les patrons allaient jusqu’au XL. Ah ah, jusqu’au XL japonais oui. Peut-être. Mais pour moi il a fallu que j’extrapole le patron pour agrandir d’une taille. Heureusement que j’avais consulté le tableau des tailles ! 
Cela dit, extrapoler d’une taille, ce n’est pas très compliqué quand on se souvient des cours de géométrie de nos années collège (j’adorais la géométrie !!!). Il suffit de joindre les points clés de deux ou trois tailles et d’ajouter le même espace que celui qui permet d’aller du L au XL. Après ça on joint les points clés. C’est même amusant comme truc.
J’ai d’abord été déçue en comprenant que le superbe nœud de ce modèle (dans sa version tunique) est en fait dû à une ceinture ou une écharpe que l’on noue autour du cou. Mais dans ma région, quand la chaleur est là, personne ne porte une écharpe ou quoi que ce soit autour du cou même pour avoir un joli nœud ! Il fait bien trop chaud quand l’été est (enfin) là !
Alors, j’ai cherché comment coudre ce nœud dans le dos sans faire trop lourd. J’ai beaucoup changé d’avis, beaucoup hésité. Pour aboutir à ce petit nœud-nœud que j’avais déjà fait sur une veste bleue et que j’aime beaucoup. 
Tiens, un petit coup d’œil sur ma veste passe-partout qui a bien 10 ans maintenant.
Pour les amatrices, je poste le tuto du nœud-nœud en bas de cet article.
Les modifications. Lesquelles est-ce que j’ai choisi de faire ? Plutôt que de couper une simple fente dans le dos pour agrandir l’encolure, j’ai fait une goutte toute ronde devant. Ca c’est le phénomène Alula. Je ne peux plus m’empêcher defaire des gouttes partout.
Celle-ci devait donc être ronde (j’ai utilisé un verre pour la dessiner !!). Devait. Parce que pour le cercle, on repassera. J’ai raté. Il y a un coté plus creusé, une allure difforme. Un cercle qui s’aplatit. 
Rappelez-moi de ne plus jamais entreprendre des cercles en couture. Je viens pourtant de rencontrer la même difficulté en créant la fibule du déguisement du prince Philippe. Et déjà je m’étais juré de ne pas recommencer. On se demande à quoi me sert l’expérience, je vous assure……………
Un petit nœud et non un grand, une goutte par devant, quoi d’autre ? Ah oui : une petite étiquette pour placer mon pseudo.
Le reste est conforme au modèle que je continue à trouver très joli, dans cette cotonnade légère (Horreur ! figurez-vous que par moment elle fond sous le fer à repasser !) que j’ai achetée en coupons soldés dans le quartier du marché St Pierre à Paris.
Si chouette que, hop, ni une ni deux, je recommence avec un tissu parme, un coton « Free Spirit » signé Tina Givens que j’ai acheté l’an dernier lors des soldes d’été. Birdcage quiet, il s’appelle.
Mais là, j’ai choisi de faire une tunique longue, presque une robe courte (que je n’oserai jamais porter sans pantalon ! Ou alors peut-être, avec un caleçon ????)
Là encore j’ai introduit des petites modifications : une étiquette à l’encolure, une autre sur le bas de la robe (cette manie des étiquettes, je l’ai prise en cousant des robes d’enfants), et (encore !!!!!) une goutte ovale (plus de cercle cette fois ci !) à la place de la fente de l’encolure.
J'ai agrandi les emmanchures sur le haut de l'épaule et du coup, je les ai bordées d'un biais.
Puis, comme je me tiens toujours très cambrée, la robe s’étalait beaucoup vers l’arrière. Alors j’ai ajouté deux liens dans la couture pour creuser le dos, et faire un nœud (encore aussi !) dans le dos.
Petit tuto du petit nœud-nœud.
Il se compose de trois pièces. Une grande qui formera les boucles, une moyenne avec deux pointes qui formera les pointes, et une plus petite qui forme le centre du nœud.
Vous voyez les mesures sur la photo ci-dessous. Chaque petit carré = 0,5 cm. Les lignes en pointillé sont les marques des futurs plis. Les coutures ne sont pas comprises parce que ce patron sert à couper la vliseline thermocollante.
On colle la vliseline sur le tissu que l’on coupe un peu plus grand pour coudre.
On plie chaque pièce dans le sens de la longueur.
On coud les longueurs des pièces sur elles-mêmes sur l’envers, puis on les retourne. Deux d’entre elles ont une forme de tuyau. La troisième verra ses extrémités en triangle cousues. C’est par le milieu qu’il faudra laisser une fente pour retourner.
Nous voici avec les trois pièces prêtes à être montées.
La première pièce à plier, c’est la plus grande de toutes. On marque le milieu du « tuyau », puis on plie les extrémités pour qu’elles se rejoignent sur ce centre. Cela forme les deux boucles. L’endroit où cela se rejoint n’est pas très beau mais ce n’est pas grave puisque cela sera caché.
On colle et/ou coud cette partie boucle sur la partie « extrémités/pointes du nœud ».
La troisième pièce s’enroule autour des deux premières. Elle tient le tout. Encore une fois le dos du nœud n’est pas très joli à cause du bord non fini de la dernière pièce. Mais là encore ce n’est pas très grave puisque cela caché par le vêtement.
Coller et/ou coudre.
Reste à placer le nœud sur le centre du dos (ou ailleurs). Encore une fois : coller et ou coudre.
Merci d’excuser mes photos un peu floues. Mon gggrrrrrrrrrr d’appareil photo trouvait que le nœud bougeait beaucoup pendant la séance photo et c’est pour cela, dit-il, que c’est flou !!!!!
Cela pour vous montrer avec quel type de matériel je travaille ! « Je suis vraiment pas aidée côté technique !!!!!!!!!!!!! »
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